Gérez vos dév dans le cloud

Vous n'avez pas de serveurs pour tester vos applis ou vos CMS ?

Kodingen est fait pour vous :

L’objectif de Kodingen est de proposer aux
développeurs, un espace de travail dans le cloud (le fameux « nuage » =
stockage sur internet). Cela signifie que vous n’avez besoin de rien à
part une connexion internet pour développer vos applications web.

Kodingen propose en effet plusieurs choses vraiment sympas :

• Des groupes de discussions et des blogs pour que les développeurs s’entraident.
  
• Un espace de stockage FTP accessible via le web
  
• Des bases de données
  
• Des accès vers vos comptes FTP et SVN externes (pas encore fonctionnel pour le SVN)
  
• Mais aussi un application store permettant d’installer directement des applications comme WordPress, Drupal, Joomla…etc
  
• Des éditeurs de code 100% en ligne pour faire du PHP, Perl, Python et bientôt du Ruby on Rails ou du django.
  
• La possibilité d’installer n’importe quel application web open source à partir d’un zip ou d’un .tar.gz tout c**.
  
• Du backup et du stockage en ligne
  
• Un shell pour lancer vos commandes (mais on dirait que cette fonctionnalité est payante)
  

C'est par ici : http://www.korben.info/kodingen-developpeur.html

si c'est bien sécurisé c'est une bonne idée

c'est un cloud hein ^^'

http://www.itpro.co.uk/blogs/2010/08/28/hacking-the-cloud/

Le terme "cloud computing" se fait de plus en plus lire et entendre. Mais qu'est-ce donc ???

Réponse résumée : c'est le contraire du "home computing". Autrement dit, on ne "compute" plus sur sa propre machine, mais sur un serveur (server) ou un centre de données (data center). Encore dit autrement, vous externalisez toutes vos opérations informatiques. Les sites d'hébergements pour des fichiers n'en étaient qu'une introduction. A présent, ce sont les logiciels qui désertent votre machine pour s'installer là-bas dans les centres de données, tout en continuant de pouvoir être utilisés.

Et le mot "cloud" alors ?

Suis-je bête ! vous n'avez peut-être pas encore appris que "cloud" signifie "nuage" en anglais. Le "cloud computing", c'est de l'informatique dans les "nuages". Les nuages (the clouds), ce sont les serveurs. On les appelle "nuages" parce qu'ils sont dans les airs (pas sur notre machine), mais aussi parce qu'ils sont un peu flous (le flou artistique), brumeux. Preuve en est le flou qu'installe ce terme "cloud computing" dès que vous l'entendez - vous ne l'avez pas appris à l'école, que je sache. Quant aux prochaines générations, elles y seront peut-être habituées dès leur jeunesse.

Pourquoi a-t-on inventé le cloud computing ?

Ben c'est la suite logique du web 2.0. Puis c'est bien pratique pour les entreprises d'avoir tout chez un centre de données. Moins risqué ! Plus de rapidité et d'enchainement dans le travail ! Plus besoin de gérer ses propres serveurs, d'autres le font. Ce n'est rien d'autres que ce que vous connaissez déjà : l'outsourcing, l'externalisation, le fait de déléguer.

De plus, le cloud computing serait plus écologique que le home computing. La question reste cependant encore ouverte. L'avantage du cloud computing, en termes écologiques, est d'utiliser moins de serveurs (des serveurs clouds à la place de serveurs dédiés/spécialisés).

Alors vive le cloud computing ?

Tut ! Tut ! si c'était aussi simple ! GreenPeace dénonce le cloud computing comme énergivore ! En même temps, on connaît les excès de zèle biaisé de GreenPeace. Du point de vue écologique, ça va surtout dépendre de la manière dont sont alimentés les serveurs et les centres de données (charbon, éolien, solaire, géothermie, nucléaire, gloup !). Mais les critères écologiques, quoique à ne pas négliger, ne doivent pas nous masquer la forêt d'autres critères (librisme, éthique, respect des êtres vivants, sens de la vie et de nos actes, etc.). Cela dit, au niveau écologique, qu'il s'agisse du cloud computing ou du home computing, on peut questionner la pertinence d'avoir des fichiers et des logiciels sur plusieurs serveurs. On peut même se demander si la croissance du nombre d'informations sur le web va engendrer une croissance du nombre de serveurs et de centres de données, et ainsi une croissance de la consommation d'électricité (on va la chercher où ? dans le nucléaire, que les politiciens français de tous partis ont de la peine à abandonner). Au niveau de la gestion de l'information, on peut tout autant questionner la pertinence d'avoir plusieurs fois le même fichier (par peur de le perdre). Plus tu as d'informations, plus tu dois faire de mises à jour. Exemple flagrant : FaceBook, les personnes y perdent surtout leur temps à mettre à jour les informations les concernant (entre autres leurs photos). Il est alors judicieux de distinguer les informations fixes/stables/peu changeantes de celles qui changent régulièrement (et ne sont pas mises automatiquement à jour). Car un des gros défauts de l'information est de devoir être sans cesse mise à jour, sous peine de devenir obsolète.

Quels sont donc les avantages et inconvénients du cloud computing ?

Comme le cloud computing est une sorte d'outsourcing (l'informatique nébuleuse est une sorte d'externalisation), on peut déjà méditer sur les avantages et inconvénients de l'outsourcing. Avantages : réduire les coûts, notamment en déléguant certaines activités/opérations à des entreprises plus spécialisées ; pouvoir alors se concentrer sur ses activités chéries ; mutualisation des services ; plus de flexibilités entre les différents outsourcers. Inconvénients : spécialisation excessive ; peur de perdre le contrôle sur certains processus ; peur de perdre certaines compétences, certains savoir-faire ; moins sentiment d'appartenance ; souvent manque d'information et de transparence mutuelle ; peur d'irréversibilité (ne plus pouvoir se passer des prestataires externes) ; etc.

Les avantages et inconvénients du cloud computing se résument à ceux de l'outsourcing. Il faut toutefois rajouter le flou (de responsabilité) juridique, notamment lorsque quelque chose ne fonctionne pas, voire est illégal. Comme il s'agit d'informations numériques, il y a aussi, en plus, le risque de perdre celles-ci ou le risque des fuites (leaks). Au niveau du librisme, Richard Stallman, dont la réputation n'est plus à faire quant aux logiciels libres, y voit un piège où les utilisateurs perdent le contrôle des applications, des logiciels.

Où y a-t-il du cloud computing ?

Si vous êtes membre de FaceBook, vous êtes déjà noué dans le cloud computing. Si vous utilisez Google et ses divers services, vous y êtes tellement noués, attachés, que même les noeuds gordiens vont être douloureux à trancher. Au passage, sachez que Google et FaceBook (entre autres) utilisent chacun des milliers de serveurs. C'est donc de la grosse consommation d'électricité ! Cela expliquerait-il la réticence de diverses personnes dans le monde à se passer du nucléaire ? Pour les alternatives à Google : moteurs de recherche ; services de messagerie ; traducteurs ; cartes en ligne. Quant aux alternatives à FaceBook, pour ma part, je conseillerai de se désinscrire de tous les réseaux sociaux (perdre son temps à mettre à jour de l'information, ce n'est "Que du vent", le nouvel album des Cowboys Fringants, qui sort à mi-novembre au Québec [et sur iTunes, mais je boycotte aussi tout ce qui est iApple]). Préférez le site de microblogging http://www.identi.ca . Vous y perdrez moins de temps ; il ressemble un peu à Twitter ; mais il est basé sur des logiciels libres et le contenu est sous une licence Creative Commons.

Autres liens et notices :

Reste à voir si le cloud computing (FaceBook n'en est qu'un exemple) est vraiment libre et écologique (question complexe, ça dépend aussi de l'alimentation des centres de données), ainsi que ses risques juridiques.

Autre article intéressant sur le cloud computing

Et vous, quel est votre position face au cloud computing ?

(Bon, comme je suis sur un forum de connaisseurs, je ne vous apprends rien.)

Toute info est bonne à prendre !

il manque les infos concernant la sécurité des clouds... :
- accès aux données (admins, états, hackers)
- modification des données par des tiers
- suppression (arbitraire sans votre consentement, ou simple perte suite à défaillance)

il y a beaucoup à dire sur les clouds, si je retrouve l'article sur le sujet je le posterais ici

Ok voici quelques infos : http://dl.free.fr/owIlNFGVn
A cela il faut ajouter le Patriot ACT qui permet aux USA l'accès aux données hébergées dans un cloud pour peu que la société soit américaine (même pas besoin qu'elle soit aux US...)
> http://www.cloudmagazine.fr/dotclear/index.php?post/2011/08/12/Patriot-Act-%3A-il-s-impose-en-Europe-pour-les-fournisseurs-am%C3%A9ricains
> Microsoft : http://www.zdnet.com/blog/igeneration/microsoft-admits-patriot-act-can-access-eu-based-cloud-data/11225
> Google : http://www.zdnet.com/blog/igeneration/google-admits-patriot-act-requests-handed-over-european-data-to-us-authorities/12191

En sus pour le dev sur le cloud, si vous avez un peu de propriété intellectuelle... je ferais très attention aux CGU (ex : cloud Google permettant l'indexation du contenu...)

Think Twice... (at least !)

pmgamer a écrit: